[la gazette] Des sources dignes de foi ont fait savoir à La Gazette que certes le ministère des Finances a le pouvoir d’approbation du contrat en faveur de Global Voice group, ce qui pour autant ne peut pas empêcher l’Agence de régulation des marchés publics de le casser. « L’Armp peut transformer sa décision de suspension en une mesure de cassation avant même que le ministère de Finances n’intervienne » confient nos sources. La Gazette a même appris de sources sûres qu’une décision finale interviendrait dans les jours à venir. Même si elle n’en sait pas encore le sens ou l’orientation.
Dans sa dernière livraison La Gazette disait qu’un document interne à Global Voice group dont elle dispose est, on ne peut plus clair, sur le mystère qui entoure la clé de répartition de l’argent collecté dans le cadre de la terminaison des appels entrants. Un mail envoyé par Patrick Sinclair à son patron, Laurent Lamoth revenait de long en large sur le contrat liant Gvg à l’Agence de régulation des télécommunications et postes (Artp), porteurs exclusifs du projet, objets de tous les débats au Sénégal.
La Gazette avait par ailleurs découvert au cours de ses enquêtes l’existence d’un compte secret alimenté annuellement à hauteur de 14,8 milliards Cfa pour le compte de personnes confortablement assis au sommet de l’Etat. La Gazette révélait en outre que le ministère des Télécommunications n’a jamais été associé aux négociations qui ont abouti à la signature du décret d’attribution du marché, encore moins pris part à sa rédaction du décret. Le ministère des Finances non plus n’y a été associé. En somme, le journal soutient que le rapport de présentation du décret en faveur de Global Voice n’a jamais été préparé, ni été endossé par une quelconque autorité publique ou un département ministériel, comme c’est habituellement le cas au Sénégal.
L’Armp peut transformer la suspension en cassation avant même que le ministère des Finances n’intervienne
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